A PROPOS DE L’IMAGE ET DU MOT

Je livre ces mots à votre bienveillance. D’aucuns pourraient, à défaut d’être convaincu par les thèses qui seront contenues dans ce texte, y trouver de quoi sourire. Qu’ils ne s’en privent pas ! Moi-même je doute des arguments qui m’ont mis sur leurs chemins. D’autant que, malgré le sérieux des quelques citations qui viendront au cours de cet écrit, ne s’y trouveront pourtant pas les références littéraires et universitaires que l’on est peut-être en droit d’attendre d’une telle démarche. Plus, par moins d’érudition que d’intuition. L’érudition c’est comme l’accent régional, cela s’entend et cela ne trompe personne. Le ridicule serait de vouloir y faire croire. L’intuition n’a besoin que d’elle-même. Chacun sur terre peut y prétendre. C’est le croire.
Je crois que l’image et le mot ont la même origine, la même valeur et la même capacité de simulacre du monde. L’image et le mot sont du même tonneau : celui dont on fait l’ivresse cognitive.
Suite à l’étude de l’histoire de l’art, du contact avec les grands maîtres par la copie au Louvre et d’une longue pratique de la peinture, une autre sensation m’a amené à supposer que l’image( objet pourtant symbolique) avait certainement joué un rôle primordial dans le processus d’hégémonie de la civilisation occidentale. L’égalité de traitement entre l’image et le mot au sein de la chrétienté serait une des raisons de cet essor. Ajoutez-y le monothéisme et le tour est joué.
C’est le propos de cet écrit.
Partons de l’idée que malgré les apparences les êtres humains sont égaux .Ce ne peuvent donc être que les choix des civilisations qui spécialisent la capacité des cerveaux. L’intelligence n’est pas en cause :voici un des choix qui pour les Chrétiens fut déterminant.
Tout commence avec l’épisode du Concile de Nicée II ( 787 après J.C.) où l’Impératrice Irène de Constantinople, bien que veuve d’un empereur chrétien iconoclaste, fit officialiser pour la première fois la validité et la vénération de l’image. Cette tentative avorta puisque ses successeurs redevinrent, peut-être à cause de la pression musulmane et juive, de fervents iconoclastes. Il fallut près d’un siècle pour qu’une autre Impératrice de l’église d’Orient, Théodora, fit admettre définitivement au monde chrétien la vérité de l’image. Notons au passage que ce furent deux femmes qui donnèrent, j’ose le dire, la parole à l’image. Quand saint-Augustin écrivait que la religion chrétienne était faite pour les femmes, les enfants et les simples, il mettait en avant cette particularité de la Chrétienté : ne pas oublier l’irrationnelle poésie afin de mieux toucher au mystère du monde. Au cours de cet écrit, il ne sera pas question d’évoquer la partie sombre de l’Eglise catholique( il y en a suffisamment qui s’en chargent actuellement) mais seulement des conséquences de certaines décisions et orientations qui furent prises au cours du temps.
A la suite d’historiens spécialistes de l’époque byzantine il m’a semblé tout à fait envisageable de conclure que l’image mise en avant par la Chrétienté favorisa l’apparition de la Renaissance italienne ( primauté de l’image gréco-romaine) puis par extension, de l’Humanisme. C’est que, dans la Chrétienté, la référence à l’Antiquité ne date pas d’hier; dès ses origines cette Eglise a lorgné du côté de la Grèce via le monde latin. ( Ne serait-ce que pour se différencier du Judaïsme dont elle est issue ?) Ce fut cette référence païenne inatteignable, parce qu’idéalisée, qui créa dans le monde occidental ce paradoxe qui obligeait l’Eglise et les laïcs à ne jamais oublier l’image « sacrée » (l’icône) malgré les tendances iconoclastes qui resteront toujours très vivaces au sein de l’Eglise. Ceci donne toute sa valeur paradoxale au Concile de Nicée II, puisque pour les trois religions monothéistes le Verbe demeure, en principe, la première et, officiellement, la seule vérité.
Pour les Chrétiens, cette contradiction inféra une sorte de complexe d’infériorité. Pour se défendre de l’accusation de paganisme, ils ont été amenés à travailler la théologie et à étudier les cultures des autres peuples aussi bien monothéistes que païens, afin d’affûter leurs arguments scolastiques.
Evidemment, il est arbitraire de dire que 787 ap. J.C. est la date de naissance de l’image. Néanmoins la rivalité entre le mot et l’image étant une réalité religieuse tellement prégnante, il y a lieu de fêter l’événement lorsque, pour une fois, un état s’est risqué à reconnaître au mot et à l’image une égalité de valeur.


Les prouesses du simulacre.

L’image, simulacre du réel, a fait évoluer l’Occident vers l’individu puis vers la liberté. A son apogée, associée au monothéisme, l’image fut un instrument de création de notre civilisation indissolublement lié à la Chrétienté. N’en déplaise à moi et aux antireligieux. ( A ce sujet il est aussi curieux de constater que l’athéisme est, sinon une création du Catholicisme, tout le moins un épiphénomène de celui-ci, une invention invraisemblable et fortuite, au même titre et dans la même continuité que, beaucoup plus tard, l’émergence du Capitalisme dans lequel le « miracle » athée y est pour beaucoup.)
Voici deux exemples de la capacité de l’image à créer des conditions de mutation des esprits : l’évolution de la figuration des anges dans l’icône.

Les anges.

Au début du monde chrétien, au 1er siècle après J.C., les anges, parfois, s’apparentaient plus à des atomes qu’à des êtres à l’apparence humaine. Certains chrétiens les chiffraient ainsi : autant d’êtres vivants depuis le début du monde, autant que dans le présent et autant que tous ceux qui viendront dans l’avenir, multipliés par un certain nombre d’ordre symbolique. La conséquence était que le nombre des anges était incommensurable. Dans ces conditions il était matériellement impossible aux peintres de les représenter. Puis vint le moment où, pour des raisons théologiques, il fallut absolument le faire. Tout devait être représenté, de la Trinité à l’eschatologie. A partir du moment où l’image est validée, c’est tout l’ancien, le nouveau Testament et les dogmes post-Chrétiens qui déboulent en image dans l’Eglise.
Cela conduisit les Docteurs de l’Eglise autant que les artistes qui devaient se référer à un strict cahier des charges, à représenter les anges d’abord avec une petite tête ailée, puis quatre ailes, puis à leur ajouter un buste sans les bras, puis un haut de corps, puis à être tout entier ange, rejoignant en cela les traditions grecques et romaines et donc le paganisme. Mais dès lors que l’on peint un ange, on n’est pas loin de prendre la liberté de figurer les saints puis Dieu lui-même. Alors les accusations d’idolâtrie pleuvent. D’où la sainte horreur affichée des Chrétiens pour l’idolâtrie. Il n’y a peut-être pas plus pourfendeur d’hérésie que celui qui en est accusé.( Idem chez les Juifs et les Musulmans chez qui la tendance Icônophile a aussi existé mais qui n’a pas gagné la partie comme dans le monde Catholique.)
Les icônes

Les premières icônes chrétiennes étaient directement issues de l’art romain. Il n’y avait quasiment pas de différence avec les peintures de Pompéi et les portraits du Fayoum. Puis elles devinrent sacrées. L’évolution vers des figurations spirituelles (puisque non réalistes) laissait entendre que c’était Dieu qui les inspirait. A partir du VIII° siècle la forme était trouvée et c’est ainsi que nous les connaissons habituellement. Un pieux mensonge. Puis la pilule étant passée, le temps de la Renaissance pouvait arriver…sans s’presser. Les images se libéraient progressivement du spirituel pour s’adresser au temporel.

   Bien plus, dans le monde chrétien byzantin certaines icônes étaient considérées comme « Archiopoïetes » c’est à dire « non faites de la main de l’homme », ce qui sortait les Chrétiens d’Orient de l’impasse idolâtre. Mais pour cela que de complications ! que des discussions dites byzantines ! que de grands-écarts de la pensée ! Les Docteurs de l’Eglise furent même contraints de valoriser explicitement la ruse. ( saint Paul ) « Si par mon mensonge, la vérité de Dieu a éclaté davantage, pourquoi me condamne-t-on encore comme pécheur(…) et pourquoi ne ferons-nous pas le mal afin qu’il arrive du bien ? » (saint Jean Chrysostome) « Il est donc permis, pour le bien, d’utiliser la tromperie comme un moyen, et qu’il ne faut pas appeler cela tromperie mais économie admirable. » La logique est dépassée, nous sommes dans la poésie. La poésie n’est pas mensonge, elle est insondable…

Les antagonismes entre les religions sont toujours fondés sur de réelles différences métaphysiques. Dans les moments de crise l’œcuménisme fait triste figure. Chaque événement de l’histoire sainte et chaque solution scolastique adoptée ont alors des conséquences irréductibles. Du point de vue des Juifs et des Musulmans, le paganisme chrétien est certain et patent. Les références au monde gréco-romain en sont la preuve tout comme le fait de se prosterner devant une croix de bois. D’où les désignations d’ « Infidèles » et « Adorateurs du bois » que les Musulmans donnaient aux Chrétiens.

Avec l’Arche d’alliance, les Juifs ont inventé le Dieu portable. C’est un concept grâce auquel le monde religieux pouvait être totalement inclus dans un chariot. Les Chrétiens, en représentant Dieu aussi bien sur les icônes que sur les pièces de monnaie l’ont fait « de poche ». Plus cela allait, plus le monde se rétrécissait et plus l’homme pouvait y avoir sa place. Mais pour les Chrétiens cela n’allait pas sans inconvénient car l’image de Dieu s’apparentait alors au paganisme. C’est bien là où se placent le dilemme et la différence : lorsque des païens représentaient leurs Dieux sur les pièces de monnaie( Ce dont il n’était pas question pour les Musulmans comme pour les Juifs) ils ne pouvaient pas avoir la prétention de tenir le monde dans la main car ce monde était trop vaste, c’est le monde qui les tenait. Ils n’avaient pas la prétention de vouloir rivaliser avec Dieu. Grâce à l’image monothéiste les Chrétiens l’ont fait.

Jusqu’à l’invention de la photo et du cinéma, l’image a toujours été poétique, c’est à dire qu’elle a matérialisé l’âme de l’être humain. Pour les Byzantins, Dieu passe par l’âme du peintre et se glisse dans le pinceau pour déposer la poésie sur un panneau de bois. En tout état de cause, c’est à la main d’avoir l’honneur d’attraper la poésie.
Le mot, quant à lui, a eu deux fonctions : « montrer »et« démontrer ». Le « montrer » est assumé par le mot poétique, tandis que le « démontrer » revient à ce que j’appellerai le mot-vérité : la logique, la rhétorique, la philosophie… A contrario, l’image et le mot poétique, eux, sont tout autre : ils privilégient l’ivresse d’un simulacre induit par la transposition du monde et ne s’intéressent pas à la vérité démontrable. Ils sont de la même eau, ont la même source et descendent ensemble le fleuve du temps. Le rêve des hommes y flotte et s’y perd.
Les peintres et les poètes savent l’inanité de la vérité démontrée. Ils savent que le mot est, comme l’image, incapable de prouver quoi que ce soit hors du domaine du quantitatif. Il y a évidemment un paradoxe à vouloir démontrer que le mot ne peut pas démontrer. Toutefois cette contradiction n’est pas un obstacle si l’on considère que la limite fonctionnelle du mot étant justement cette impossibilité de démontrer, la contradiction peut alors être considérée comme l’image de l’impossibilité d’avoir raison du réel. La contradiction serait alors la partie « inexplicable » du bain de réel dans lequel se perd tout être vivant. L’inexplicable étant l’explication et la preuve de l’indicible. L’image païenne et le mot poétique délivrent un substitut du réel, un simulacre du monde connu et invisible qui nous entoure. Le paradoxe et la contradiction apparaissent alors non seulement comme la limite de ces modes d’expression mais aussi et surtout (et c’est là l’heureux événement) comme l’épiphanie de la pensée. Une avancée dans l’invisible : n’est-ce pas cela la poésie ? Et la beauté, par là-même est une avancée dans l’inexplicable.
Car si le mot et l’image tendent à représenter le monde, il est bien évident qu’ils n’y arrivent que partiellement. ( Voir la nouvelle de Borges dans laquelle un géographe idéaliste rêve d’une carte géographique à taille réelle.) Tel est l’absurdité de toute représentation : qu’elle prétende représenter totalement la vie ! Même la machine à voyager dans le temps ne suffirait pas à dire l’Histoire avec un grand H, il lui faudrait aussi le don d’ubiquité totale pour pouvoir RE-dire partout le monde.
Le « démontrable » serait ainsi le brouillon du « montrable »

A partir du siècle des lumières, l’image et le mot ont commencé à se séparer. Si l’image et le mot poétique sont restés dans le domaine de la beauté, le mot-Vérité s’est renforcé, d’autant plus qu’il était le fabricant de la science , pourvoyeuse d’athéisme.. C’est l’accession à la liberté de l’homme vis à vis de Dieu qui a permis au mot de prendre son essor et de valider sa prédominance sur l’image : de devenir le mot-vérité.

   « Jouir de l’ineffable volupté du simulacre. »
Apulée. Ecrivain païen, 125-170 ap. J.C.

   Mais revenons à l’origine de l’image. Pour cela, j’ai la conviction qu’il faut s’intéresser à un effet physiologique à la base de notre existence. Comme l’eau se transforme en glace par un choc thermique, une idée se transforme en une autre par un choc émotionnel. C’est par cette émotion que, pour chacun de nous, le factuel devient symbole et allégorie ; c’est à dire rien qu’ un point de vue. Elle transmute le « regarder » en un « re-garder ». Regarder, au sens le plus normal du mot, c’est à dire voir pour voir, n’existe pas. Il y a tout d’abord physiologiquement voir, mais le voir se transforme immédiatement en une interrogation sur ce qui est vu ; et le voir devient JE vois. Passer d’un état à l’autre détermine une rupture dans la pensée, un chavirement de l’âme.

   Physiologiquement nous sommes fais pour transfigurer tout ce que nous pensons, tout ce que nous touchons, tout ce que nous sentons, tout ce que nous entendons et tout ce que nous voyons. Il ne peut y avoir de sensation bête. Ce n’est pas dans les capacités du vivant ou peut-être dans les moments de grand détachement…de zen.
La vie tient au fait que malgré les mauvais et les bons moments que nous passons sur terre, le bonheur est notre lot intérieur. Le bonheur des sens est la clef de notre survie. Mais ce bonheur est continuel et n’a pas grand chose à voir avec par exemple le bonheur d’une journée douce et ensoleillée. C’est un bonheur qui ne se ressent pas, c’est comme l’énergie de la vie qui se projette vers l’avenir de l’instant d’après. La seule explication de la vie c’est le bonheur, insensible peut-être mais partout dans notre corps. C’est l’ivresse cognitive à tous les étages.
L’image poétique et picturale procure une sensation de chavirement qui ressemble étrangement à la perte d’équilibre dont Proust fait état dans Le temps retrouvé au moment où il traverse une cour pavée qui lui rappelait un souvenir perdu.

   C’est par cette faculté de transposition, cette physiologie de basculement du sens qui sont intégrées dans chaque forme de vie, de la plus petite à la plus grande, que nous venons au monde à chaque instant..
Si un très jeune enfant devant un trait qu’il a dessiné vous explique « un lapin », c’est qu’il le voit ce lapin, puisque comme tout être vivant, il est affublé de cette fonction de transposition. Simplement il n’a pas encore fait le tour de sa solitude. Il croit pour un certain temps encore être en phase avec les autres. Il apprendra plus tard ce qu’est le minimum dessinable pour être compris. C’est ce que tente de faire la peinture et la poésie.
Le choix de la poétique est réservé à l’adulte. Un trompe-l’œil en peinture se limite à essayer de tromper, il n’a pas l’ambition d’être vrai, mais de BIEN tromper. Un discours de Platon n’est pas beau parce qu’il dit la vérité mais parce qu’il la dit BIEN. La vérité existe et l’être humain peut y tendre, mais comme c’est une métaphore de la vie globale et qu’aucun de nous ne peut être les autres et lui-même à la fois, il vaut mieux ne pas trop s’y frotter. Les mots sont des instruments beaucoup trop courts pour atteindre à la mécanique de la vérité. Parfois, en lisant untel où untel on pourrait s’y tromper et se convaincre de la vérité de tel où tel touchant chant, mais attention au désenchantement. C’est pour cela qu’ils apparaissent quelque fois si rigides, les mots, et si peu poétiques. L’avantage de la poésie est qu’elle se sert de mots souples et fugaces qui s’infiltrent dans l’invisible.

   L’image-peinture, comme la poésie, sort de l’âme. Cette fonction de passoire de l’âme n’avait pas été considérée à sa juste valeur par les docteurs de l’Eglise à l’époque de la Renaissance. Ils se sont servis de l’image comme d’un tank poétique virtuel. Ils étaient tournés vers une image- étendard ralliant toutes les forces spirituelles et permettant d’authentifier et d’officialiser la propriété et la mainmise de l’Eglise sur le monde spirituel; de montrer au monde ses titres de propriété sur Dieu. Pour eux c’était une arme au même titre que la théologie. Mais ils ne savaient pas que l’image pouvait faire surgir l’individu et la liberté. (Comment envisager une telle absurdité qui s’est pourtant produite?)

   A ce sujet, la théorie qui voudrait que les images aient été promues par la Chrétienté pour les illettrés est directement issue du clan pratiquant les mots-Vérité ; elle est fondée sur un mépris de l’image et donc de la poésie.
La légèreté d’une image, d’un poème, d’une chanson face au carcan du mot Vérité, permet le rêve et la futilité. Un calembour ; n’est-ce pas la sauvegarde, plutôt que, comme le dit Victor Hugo, la fiente de l’esprit ? Il n’y a qu’un pas que j’ose franchir allègrement.
L’à-peu-près « la plaisanterie fine à l’eau d’seltz »que Boby Lapointe chantait, est l’expression du désenchantement du mot qui se mord la queue afin de ne pas s’en plaindre.


En forme de conclusion, soyez certains que si cet exposé succinct à quelque vérité, c’est une vérité non démontrable. Elle ne sortira pas encore du puits cette fois-ci. Tant pis.

   Lorsque Magritte a peint une pipe en intitulant son tableau «    Ceci n’est pas une pipe », ce n’était pas une provocation, mais une mise en garde : L’image d’une pipe,(tout le monde le sait pourtant.) n’est pas plus une pipe, que le mot « pipe »,n’est une pipe. Pas plus que la phrase « Ceci n’est pas une pipe » n’est exact ; puisque c’est quand même l’image d’une pipe. Le mot et l’image sont les fumées des choses. Envolé le monde avant même que d’être écrit et peint. C’est pour cela que je me permet de terminer ces quelques pages en écrivant sereinement :

 

Ceci n’était pas un article.
Merci de ne pas m’avoir lu.

A MaryAnn
Jean Paul Letellier,
artiste-peintre